lundi 25 mai 2009
Limits of control
Tout d'abord il y a la musique...pendant un bout je me demandais ce que ça pouvait être; Bardo Pond? Earth? C'était lourd, lent, beaucoup de drones et très psychédélique. Le rythme de la musique se marie parfaitement au rythme des images...c'est un film lent...parfois très lent. Ce qui donne l'occasion à Jim Jarmusch de nous offrir un visuel fascinant pour un film des plus oniriques...Une citation du film nous ramène à cette réalité :«les meilleurs films sont ceux qui se confondent avec nos rêves». Et c'est ce qui se produit; on ne sait plus si on rêve, si les symboles inconscient se mêlent au réél, si on a affaire à une fable pseudo initiatique du style la Prophétie des Andes...
Le casting du personnage principal en la personne d'Isaach de Bankolé est génial. Je en connais aucunement cet acteur mais il semble tout à fait approprié pour ce rôle quasi silencieux, qui consiste surtout d' images plan fixe où «les acteurs ne parlent pas».
L'histoire est cependant un peu fade...genre de manifeste pour l'art en opposition à la consommation et la loi économique. Non, vraiment la beauté de ce film réside dans les images et dans la musique, où on retrouve finalement des pièces du groupe Boris, Sunn O))), Earth et les collaborations de Boris avec Sunn O))) et Boris avec le guitariste Michio Kurihara.
www.myspace.com/sunnofuneraldoom
www.myspace.com/earthofficial
www.myspace.com/borisdroneevil
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