mardi 26 mai 2009

James Blackshaw: The glass bead game


Il y a de ces sorties d'album que j'anticipe vraiment. Quelques extraits sur le site du label ou autre site spécialisé et voilà, le tour est joué. La machine obssessionelle-compulsive se met en marche et il n'y a plus rine pour l'arrêter...Quand j'aime ce que j'écoute je deviens fou...je dois absolument me procurer l'album et ce, physiquement, pas en download. C'est ce qui est arrivé avec le nouveau disque de James Blackshaw sorti sur Young God records (en show au Suoni, voir plus-bas). Déjà le fait de savoir James Blackshaw sur Young God était allécheant; on pouvait s'attendre à quelquechose de plus accessible, lui permettant de toucher un plus grand public. Tous les professionnels de la musique s'entendent pour dire que ce jeune de 25 ans est un virtuose de la guitare à douze cordes. Depuis 2004, il accumule les sorties d'album à une vitesse hallucinante et collabore avec plusieurs artistes folk «outsiders» comme Current93 et Jozef Van Wissem. Avec ce dernier, il a formé le groupe Brethren of the Free Spirit et si ce n'était de la fâcheuse courte durée des albums, ceux-ci seraient la trame idéale d'un dimanche matin à l'église (!).

Voici donc son tout nouveau projet: The Glass Bead Game. Résultat....eeehhh...pas convaincant. Avec une instrumentation beaucoup plus variées que sur ses disques précédents et faisant appel à des collaborateurs, Blackshaw ne parvient pas à me faire revivre la gamme d'émotion que «O True Believers», par exemple, m'avait fait vivre. On l'a qualifié de cinématographique et c'est très juste, sauf que ce pourrait être la musique de n'importe quel film un peu dramatique...donc un peu générique. Blackshaw joue aussi beaucoup de piano sur ce disque et nous sert un hommage de 18 minutes à Charlemagne Palestine en fin de disque qui m'est apparu plus difficile à écouter que... 40 minutes de Charlemagne Palestine...

«Glass bead game» reste un beau disque, qui s'écoute facilement mais qui m'apparaît un peu trop propre face à ce que j'avais été habitué de James Blackshaw.

Ses premiers albums «Sunshrine» et «Celeste» sont des perles bruts qui méritent qu'on les découvre maintenant. D'autant plus qu'ils sont disponibles grâce au label Tompkins Square...

www.myspace.com/jamesblackshaw
www.tompkinssq.com

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